La période du 01 au 07 juillet 2021 a été marquée par une présence remarquable de la CNSSAP dans la ville de Kikwit, province du Kwilu.

L’un des motifs de celle-ci a été la tenue de la conférence organisée à l’attention des autorités académiques, du corps professoral, mais aussi et surtout en faveur des étudiants de l’université officielle de la ville, l’UNIKIK.

A travers ce premier contact avec l’organisme de prévoyance sociale du secteur public congolais, l’université de Kikwit a voulu s’enquérir de la question de la vision, de l’état des lieux, des enjeux et défis de la réforme de la sécurité sociale dans le secteur public en RDC.

Comme il a été du moins essentiel pour un cadre académique d’aborder la problématique dans son acception tout au moins scientifique, le Chargé de mission de la CNSSAP, TOMBOLA MUKE, exposant du jour, n’a pas hésité de commencer par le commencement. Ceci l’a conduit à introduire son développement sur des aspects généraux de la sécurité sociale à travers ses grands courants historiques, mais aussi comme mission régalienne de l’Etat. S’adressant à ces cadres dirigeants du futur, il leur a suggéré : « Le jour où vous serez appelés à élaborer un programme de gouvernance basé sur le social, il convient tout simplement de travailler sur un système national de sécurité sociale solide. », en martelant : « Le vrai social dans un Etat, c’est la sécurité sociale ! » Il a ainsi étayé ses propos en rappelant sous plusieurs formes l’inhérence des risques sociaux dans le cycle de la vie humaine.

Après cette percée scientifique, il a ensuite été question de discuter sur le dispositif actuel de la couverture de la sécurité sociale dans le secteur public essentiellement. C’est à ce niveau que les détails sur le travail abattu par la CNSSAP ont été abordés. Le fonctionnement du régime contributif de sécurité sociale, le diagnostic de la prise en charge des agents publics de l’Etat, mais aussi les défis qui attendent la CNSSAP, rien n’a été laissé pour compte.

Le public a également eu son temps de parole lorsqu’il a été le moment de recevoir les questions et suggestions. Aussi bien les enseignants que les apprenants ont manifesté un intérêt visible à la question à travers les nombreuses questions qui ont été adressées au Chargé de mission. Alors que pour le corps professoral le statut du personnel de l’ESU, mais aussi la cohabitation de la CNSSAP avec la CNSS a été le nœud des préoccupations, les étudiants eux ont su trouver intérêt à s’interroger sur le fonctionnement du régime, de façon particulière, notamment sur ses paramètres.

L’initiative du contact d’une institution publique vers l’univers académique pour entre autres porter l’information opérationnelle dans un cadre de formation supérieure de masse a été fièrement saluée par la coordination et les autorités académiques. Un concept à consolider par la CNSSAP !