Comme pour les 3 exercices précédents, les comptes de la CNSSAP arrêtés au 31 décembre 2020 ont été certifiés sans réserve par la firme internationale PricewaterhouseCoopers.
C’est en effet ce 09 septembre 2021 que le rapport d’audit a été adressé officiellement à la CNSSAP.
Il convient de rappeler que dans le cadre de sa transparence légendaire, la CNSSAP s’est toujours soumise à cet exercice par une firme indépendante. Les résultats de ces audits sont non seulement formellement communiqués via les canaux officiels institutionnels, ils sont également couchés sur le rapport annuel, qui plus est, présenté chaque année au public et en libre téléchargement sur le site web de la CNSSAP.
L’ensemble de ces bonnes pratiques cimente le système de management de la qualité de mise dans la gestion de la CNSSAP, fruit de la réforme de l’administration publique, elles astreignent également l’équipe dirigeante à un pilotage orthodoxe, notamment dans la surveillance journalière des ratios en vue de leur maintien dans les normes.
Pour revenir à la certification des comptes 2020 sans réserve, l’on notera globalement que les indicateurs de pilotage renseignent une stricte observance des normes, en l’occurrence le ratio des charges de fonctionnement par rapport au total des revenus qui se situe à 13,73% alors que la norme le veut inférieur ou égal à 15%. Le ratio des frais du personnel par rapport aux dépenses de fonctionnement quant à lui, devant se trouver inférieur ou égal à 50%, s’est évalué à 33,6% au cours de l’exercice 2020. Le ratio des réserves pour sa part, qui rapporte le montant des placements au montant des pensions et dont la norme le veut supérieur ou égal à 3 années de couverture se plafonne exponentiellement à 38,39 années. Pour le reste, que ce soit le ratio du résultat net par rapport aux cotisations ou même le ratio d’autosuffisance se sont vus offrir le bon « avec confession » à la suite de ce scan financier annuel.
La CNSSAP s’en sort de nouveau aguerrie à la suite de ces résultats des audits, notamment dans une année où le séisme sanitaire causé par la Covid-19 n’a épargné aucune institution mondiale sujette à un pilotage cartésien. Cela consolide l’exercice des bonnes pratiques qui ont permis d’administrer les grands remèdes aux grands maux rencontrés au fil de cette année particulière.
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